De retour à la case départ [Maxi/Sayo] [Terminé]

Comme à chaque matin, Sayome avait pris l'habitude de se lever en retard... La cause ? Et bien, les recherches des morceaux de la perle lui privait casiment de son sommeil entier. En plus, dormir sur un sol dur pendant toute une nuit pendant trois jours consécutifs, ça fait trop mal. Quand elle descendit les marches du Temple à toute vitesse, elle fonça tout droit vers une personne mais se rattrappa en faisant un flip avant... L'un des plus impressionnant.

Arrivée dans la cours d'école, les filles du fanclub du club de Kendô collaient toujours son petit-ami... De vraies sang-sues. Elle se rua dans la foule hystérique et craqua les doigts. Elle cria alors que si une autre s'approche de celui qu'elle aime, elle finirait en bouilli pour chien. On lui cracha au visage comme si rien n'était et se fit pousser brutalement au loin pour que Maxi se fasse de nouveau entouré. Elle réagit alors avec une double pulsation laissant presque son démon prendre le dessus, mais revint elle-même au bout de quelques secondes... Elle secoua brutalement la tête tout en regardant les filles qui courtoyaient son Maxi seulement pour son physique... Elle fronca les sourcils...

L'heure, Maxi n’en avait pas la moindre idée. Il pouvait être midi comme minuit, peu lui importait. Aujourd’hui, le jeune homme n’avait pas daigné montrer sa tête en classe. Non pas qu’il soit un mauvais élève, loin de là, il avait d’une certaine manière les pieds sur terre, mais simplement que c'était un jour de repos pour sa classe. Il était venu pour rien, car il avait oublié que c'était aujourd'hui. Ça arrive hein, même au meilleur si je puis me permettre. Tout de même, le garçon n’avait pas privé l'école de sa présence. Il errait donc dans les couloirs, sans vraiment avoir d’idée en tête. Si ce n’est " l’envie " de rencontrer de nouveaux. Envie... Elle était bien bonne, celle-là. Il n'avait pas envie d'accueillir les nouveaux élèves, mais la Directrice l'avait aussi chargé de se post. Il était aussi payé pour cela, en plus de son statut à son club. Une élégante preuve de son amour pour son " métier ", en somme. Il aurait très pu refuser cette demande, mais, non. La Directrice avait déjà été bien gentille de le rémunérer pour l'entrainement du club de Kendo.

Enfin, quoi qu’il en soit, sa sortie ne fut pas anodine puisque il vit dans le hall d'entrée. Vraisemblablement perdue, et n'osant rien demander aux personnes qu'elle croisait. Comme l’a dit un certain écrivain, « ce fut comme une apparition. » De nos jours, les gens timides dans ce genre sont tellement rares, qu’il se devait de l'aider. Ainsi, il s’avança de celle qu’il ne lâcha pas une seconde du regard. À en juger par cette attitude, elle était nouvelle ici. Normalement, bien entendu. Le lycée est assez grand, mais tout de même… Encore, oublier dès les lendemains des têtes sans importances certes… Qu’importe me diriez vous... Mais Maxi se devait au moins de diriger les nouveaux arrivants. Quand il fut près de la personne, il s’arrêta juste devant elle. Il tourna la tête pour la regarder, et plissant les soucils. Maintenant qu'il était proche d'elle, le garçon sentait en cette fille quelque chose de " malsain ". Du moins, une sorte de monté de son aura. Oui, qu'importe la personne, tout le monde possede une aura. Celle-ci varie toujours en fonction de l'humeur de la personne, et celle de cette fille laissait penser que quelque chose la rendait soit heureuse, soit la choquait...

- "...Nouvelle élève ? Ou bien je me trompe ?..." Lui demanda-t-il, sur un ton loin d'être emballé. Ne montrant même pas par la même occasion ne serait-ce qu'une once de son sourire.

Pour réponse, il n'eut qu'un simple hochement de tête. Oui, il sentait vraiment quelque chose d'étrange émanant de cette fille. Cette dernière n'avait pas arrêtée de la fixé depuis que Maxi était arrivé à ses côtés. Intuition ? Certes, certes... Mais ou est le mal à regarder une personne, me direz-vous ? Dans certains cas comme de fixer un superieur dans les yeux, cela est parfois mal prit. Et cette fille regardait Maxi sans aucun sentiment de gène. Presque comme si elle ne voulait plus le lâcher. Quelques minutes passèrent sans que la fille ne parla. Il ne fallait pas abuser, non plus. Maxi était patient, mais tout de même... Bref, un demi-tour effectué et quelques pas plus loin, le garçon sentit quelque chose lui agripper le dos de sa chemise. Lorsqu'il se retourna lentement il vit la fille qui lui tenait sa chemise avec une main, l'autre était porté contre son épaule.

[En gros.]

Spoiler:

Il comprenait maintenant ce mauvais présentiment de tout à l'heure. Même rapport que certaines autres filles du lycée. Bon... Elle allait bien partir toute seule, s'il l'ignorait. Continuant sa route, Maxi sentait toujours quelque chose trainer derrière lui, le frainant par la même occasion. Cette fille était bien plus collante que les autres, et ne semblait même pas vouloir lâcher prise. Une Stalker (ou personne qui suivent presque partout une personne désignée.) Okey... Cela n'allait pas trop le faire entre eux, apparement. Si Maxi ne faisait rien, elle n'allait pas le lâcher de si tôt. Prenant de vitesse la demoiselle en courant sans qu'elle n'est pensée à cela, il ne fallut pas longtemps pour qu'elle lâche prise. Emportant et arrachant par la même occasion un bout de la chemse du garçon. Super... Il se retrouvait maintenant avec un trou au niveau du dos. et voilà ! De la couture à faire en plus, super.

Poussant un soupir, Maxi se rendit compte qu'il était arrivé à la salle du club. Néanmoins, encore vide. Il n'y avait personne. Un petit entrainement, peut-être ? Oui, cela ne lui ferait pas de mal. Histoire d'oublier un peu qu'il était " chasser " par des femelles enragées. Sa tenue enfliée, il commença avec un Bokken (Sabre d’entrainement en bois). Il passa un début de matinée tranquille, pour une fois. Une prit même le soin de prendre une douche afin d'évacuer la sueur accumulée par l'entrainement. Il n'avait plus rien à faire ici, autant alors rentrer chez lui. Cependant, il était attendu. Quelques filles du " FFT " (Fan-Fan-Tatsumiya) étaient présentes. Shit, alors. Le répit avait été de courte durée. Maudit soit Miroku. C'était en parti à cause de lui qu'il attriait les filles. Certes, mais Maxi n'avait pas non plus pensé que cétait aussi à cause de son charme naturel. Quoi qu'il ne soit, ce n'était jamais pour l'arranger. Grâce une intervention en force de Sayome qui était arrivée au bon moment, les quelques filles tournèrement la tête en sa direction. Intervention qui ne dura pas longtemps, d'ailleurs. La réincarnation se fit très rapidement repousser. Shit... Ce n'était pas tout ça, mais le garçon en avait tout de même marre. Il n'aimait pas faire ça, mais c'était un moyen certain de filler à l'Anglaise. Il utilisa son pouvoir de manipulation d'Air. (Ou pouvoir de manipuler les déplacements d'air autour de lui). Afin de créer un léger nuage du poussières. Courant en direction opposée du groupe de filles, il fit signe à Sayome de le suivre, afin de se cacher le temps que la tornade féminine ne se calme.

Le mouvement d'air produit par Maxi porta fruit pour faire embrouiller leur pistes au FFT. C'était une bonne chose d'avoir des pouvoirs en ses dispositions. Sayome poursuivit alors Maxi dans la même direction qu'il lui avait fait signe de le suivre exprès. Elle freina sec avec lui, tiens à la même place où est-ce qu'ils s'étaient cachés la toute première fois. On dirait que c'était un retour à la case départ pour le jeune couple. Elle resta tout de même soulagée de voir qu'elle était revenue en sécurité avec celui qui l'aimait juste à ses côtés.

- Maxi, je suis désolée... Si je n'ai pas pu savoir faire... Que je suis nulle... Je ne sais même pas te défendre, moi, ta propre petite-amie... TT

Elle ressentit alors une petite douleur à la tête. Peut-être quand elle s'était poussée brutalement sur le sol, elle s'était probablement cognée. Elle ressentit aussi une petite bosse dans le front... Une "prune", quoi de mieux d'avoir ça quand on a essayé de sauver son petit-ami et que nous en avons pas été capable pour le meilleur du monde. Voir Maxi en kimono de Kendo la fesait raviver à chaque fois.

Elle prit la peine de se relever avec l'aide de Maxi et lui sourit. Elle resta quelque peu soulagée de le voir en un seul morceau. Et qui aurait eu la sale idée de mettre les deux lycées voisin... Si cela n'aurait pas eu le cas, ils ne se seraient jamais rencontrés. Depuis les recherches portées sur les réincarnations, tout allait mieux. Maxi était un peu plus ouvert à la revoir, elle était si contente pour ça.

- Je te suis reconnaissante, comme d'habitude, de m'avoir sauver, Maxi ^^;;

Et dire que quelques heures auparavant, Maxi était dans sa chambre, allongé sur son lit à s’ennuyer. Il ne lui fallut pas longtemps avant d’échapper à cette éternelle morosité. La suite, vous la connaissez déjà. Il avait fuit la troupe de filles folles, en compagnie de Sayome. Ils venaient désormais d'arriver à l’entrée d'une sorte de Roseraie. Il y avait ce genre de chose ici ? Etrange, il n'y avait jamais fait attention auparavant... De droite à gauche, Maxi jeta un mince coup d’œil afin de s'assurer qu'il n'y avait personne d'autre de présent avant de ne pénétrer visiblement dans un des plus bel endroits du Lycée, si ce n’est le plus à ses yeux . Les Roses, l’avait toujours fascinée. D’ailleurs, il y a une métaphore particulièrement belle, c’est celle qui dit que " La Vie est une Rose dont chaque pétales est un rêve et chaque épines est une réalité. " Évidemment c’est pas d’une profondeur inouïe, mais c’est tout de même très beau. Venir dans un tel endroit avec Sayome n'était peut-être pas si mal, après tout. Justement, cette dernière était en train de s'auto-critiquer.

- " ...Ce n'est pas ton rôle, que de me protéger... C'est à moi de m'occuper de ça. C'est moi qui dois te protéger. Que ce soit parce que c'est le rôle du petit ami et parce que ça compte pour moi... " Annonça-t-il doucement.

Selon la philosophie de chacun, Maxi pensait qu'il était normal que ce soit à l'homme de protéger la femme. Non pas qu'il pensait que les femmes étaient plus faibles que ceux du sexe masculin, non... Simplement qu'il en resentait le besoin. Cela ne s'explique pas, tout simplement. Après tout, qui pourrait vraiment explique ou donner la notion véritable de l'amour ? Seulement une toute petite poignée de personnes, si vous-voulez mon avis...

[HJ: Wow... C'est pas tout les jours que j'écris aussi peu... Manque d'inspiration, quand tu nous tiens...]

Sayome se sentait tout de même un peut coupable de voir que Maxi se garantissait qu’il devait être celui qui devait la protéger. Mais il me semblait qu’ils ne devraient pas se protéger mutuellement ? Ce serait plus logique, non ? Ce serait tout de même une meilleure solution au lieu que ce soit seulement lui qui la protège tout le temps. Elle se sentit en sécurité dans ce petit jardin, c’était aussi sa première fois qu’elle le voyait. En deux ans ici, à cette école, elle ne l’avait jamais remarqué alors qu’elle passait toujours devant. Étrange. Elle finit par s’asseoir pour mieux discuter avec Maxi. On dirait que c’était le retour à la case départ pour le jeune couple d’un et demi. Elle s’était toujours demandé comment elle et Maxi s’étaient toujours aussi bien entendu… C’était nostalgique. Depuis l’incident avec Sebass, sa vie avait changé du tout au tour. Elle avait fait des rêves bizarres depuis quelques temps…

Elle voyait Maxi et une personne inconnue à ses côtés, ce n’était pas une fille mais un homme. De grande taille, cheveux longs couleur ténèbres avec le visage caché qui tenait entre ses mains, le visage de son petit-ami. Elle paniquait toujours et se réveillait toujours en sueur. Devait-elle en parler à Maxi ? Ils s’étaient promis de se parler et de se raconter tout quoi que soit le problème. Elle le regarda tout en se retournant vers Maxi.

-« Maxi, il aurait quelque chose dont je voudrais te parler… Quelque chose qui ne cesse point dans mon sommeil… » Commença-t-elle. « Je te vois devant moi, avec une autre personne, un homme, plus grand que toi de quelques centimètres… Et je n’y comprends rien, il me fait signe que je le verrai tôt ou tard… »

Elle baissa la tête… et mit ses mains dans son visage.

-«Ça me fait peur ce genre de chose, cela m’est arrivé plusieurs fois. Surtout dans le cas de Naraku… »

Il était parvenue dans un coin dont lui-même ignorais encore l’existence il y a quelques minutes de cela. Une sorte de paradis perdus à l’intérieur du Lycée, à la beauté comparable à celle d'une Roseraie. Oui, car cette beauté là semblait bien plus naturelle qu'un champs de Roses. Peut être, certains ne comprendrons pas, mais ce n’est pas des plus importants. Le destin peut-être ? Qui sait, jamais ce genre de chose n’a été démontré. Mais peu importe, il se résignait à garder les mains dans ses poches, le visage à l’encontre du vent. D’ailleurs, il lui semblait que le Zéphyr était bien plus intense que tout à l’heure. Encore un des caprices du destin ? Nul ne le sait, mais cette question commençait à semer le doute. Sayome voyait une personne qu'elle ne connaissait pas aux côtés de son petit ami et dans son sommeil, hein... En tout points, cela n'étonnait pas le jeune homme le moins du monde. Lui qui avait fait et mené les quelques recherches qui l'avait déjà éloigné de la Réincarnation d'Inuyasha, il comprenait la raison du malaise de Sayome... Cependant, ce n'était pas le bon moment pour lui révéler la vérité à ce sujet. La jeune fille ne serait certainement pas en condition pour bien comprendre en détail la situation.

- " ... Etrange, en effet... " Murmura vaguement le jeune homme.

Il y a de cela quelques temps de cela, la réponse aurait sans nul doute été négative. Mais à présent, il y en avait bien une qu’elle seule était capable de prononcer. Mais au final, même dans le plus sourd des silences, sa présence lui suffisait, il n’en demandait pas moins. Il ne se rendait pas réellement compte de la chance inouïe qu’il possédait, de pouvoir caresser sa peau, contempler son corps, ou même effleurer ses lèvres. Sans être euphorique, il commaissait mieux que quiconque le vrai charme de sa petite amie, incapable parfois de penser à quoi que se soit d’autre qu'elle. Et pourtant, au fond de lui, cette cruelle pensée le remplissait d’une haine incompréhensible. Se sentant coupable, voire profondément démunis d’honneur. Il la voyait elle, ou encore elle. Il se sentait presque impuissant… Enfin, cela ne l’empêcher pas de continuer à rêver, au côté de sa bien aimée. Mais pour combien de temps encore ?

En effet, cette curieuse silhouette qui apparaissait au milieu de cette fresque d’Eden. Cette drôle d’Aura similaire à la sienne persistait. Était ce un membre de sa famille ? Non, impossible… Il en était convaincu. Ce ne pouvait être que " Lui "... Sayome viendrait sans doute à la rencontrer, dans les mois à venir. Quel serait le déroulement de cette rencontre ? Même Maxi ne pourrait encore le dire. Une voix semblait lui murmurer quelques paroles inaudibles. Cette voix n'était autre que celle de Sayome. Le jeune homme était encore en train de penser, et n'avait pas tout entendu de la deuxième phrases de la jeune Higurashi. Seulement « Ça me fait peur » et « m’est arrivé plusieurs fois ». Tant de choses en si peu de temps, c’était beaucoup, même pour lui. Mais il resta égal à lui-même, il leva les yeux vers le ciel. Le ciel dégagé et magnifique. Sa tête se baissa tout aussi lentement qu'elle s'était levée. Sayome était assise par sur un banc, semblait tout autant souffrir. Peut être même plus que lui. Et pourtant, elle arrivait aussi à rester forte, sereine, et garder la tête haute.

- " Je serais là... Je serais là pour te protéger... Il ne t'arrivera rien, je te le promets... " Acheva-t-il, le dos tourné à sa petite amie.

Il serra son poing droit. Pris d’un élan de colère, il serra si fort que ses ongles commencèrent à s’enfoncer légèrement dans la paume de sa main. Rien ne lui ferait plus mal que de voir Sayome blessée, par sa propre faute.

Après avoir vu les impressions de Maxi, elle fut soulagée de comprendre qu'il savait de quoi elle parlait. Il parraissait vraiment à lui cacher quelque chose à propos de ce rêve. Et, qu'il s'était reproduit plusieurs fois durant des nuits. Ces nuits étaient devenues épouvantables, cela la forcait à utiliser ses pouvoirs de réincarnation contre cet être inconnu dans son rêve et de le blesser de moitié. En fait, elle retrouvait Maxi blessé à la place, de ce dernier. Est-ce qu'il avait un lien avec lui ? Elle remarqua alors une brûlure similaire sur le bras de Maxi, non seulement celui dont son poing se serrait tellement fort afin de se blesser lui-même. Elle vit aussi quelques gouttes de sang tomber sur le sol. Elle fronça légèrement les sourcils, se déplaça en face de Maxi, lui prit la main pour l'ouvrir.

-"Ça ne va pas ?! Tu te blesses toi-même..."

Elle regarda de chaque côté du jardin pour être sûre que personne ne soit dans les parages. Elle claqua dans ses mains et une lumière bleuté dorée sortit de celles-ci. Les marques devinrent de petites cicatrices presque invisibles. Elle regarda Maxi dans ses yeux bleu foncé.

-"Tu me fais peur quand tu te mutile quand tu es en colère. Fais attention..."

Elle jetta de nouveau son coup d'oeil sur l'épaule gauche de Maxi et devint inquiète, elle souvint alors que cette brûlure était en faire celle qu'elle avait faite la nuit dernière. Elle prit sa chance et revint sur ses moutons.

-"Maxi, je sais que nous avons eu un rêve connecté et que tu refuses de l'admettre. Tu me caches quelques chose, et je veux le savoir. Je reconnais cette brûlure, je l'ai faite lors de mon sommeil quand je me suis battue encore contre cette personne. Et c'était toi qui recevait la blessure à la place de lui. Dis-moi ce qui se passe, et pourquoi je suis celle qui est la plus connectée à cette personne qui est toujours à tes côtés..."

La jeune réincarnation avait développé son stress maximal. Si elle devenait trop stressée, le côté opposée prendrait le dessus jusqu'en lui causé la mort de son propre corps.

Maxi Tatsumiya a écrit:: Mais peu importe, il se résignait à garder les mains dans ses poches, le visage à l’encontre du vent.

[HJ: Mais faisons comme si ce n'était pas grave. Je vais arranger ça.]

Quelle ironie du sort, pour un homme mettant un point sur l'honneur comme Maxi, que de devoir et être obligé de mentir. Était ce la vie qui s’amusait avec lui ? Si c’était le cas, il était prêt à abandonner la partie ! Le jeune homme faisait le plus qu'il pouvait pour rester lui-même. Il n’avait pas le regard neutre, mais plutôt celui mélangeant peine avec mélancolie. Les évènements à venirs seraient sans doute bien plus difficiles que beaucoup de choses que les deux personnes avaient déjà vécus jusqu'à aujourd'hui. Et là, une intense douleur se fit retentir dans sa poitrine, brûlante. Il voulus crier, hurler en s’en déchirer les poumons. Jurant le Ciel, implorant les Dieux, et agressant le Diable ! Dans sa tête, raisonnait un nombre inexorable de pensées. Mais le jeune homme ferma une nouvelle fois les yeux, rouvrit sa main quelques peu ensanglantée, toujours dans sa poche. Le garçon l’admirait, autant de force dans un si petit corps, si raffinée en plus. Mais le temps, n’était pas aux compliments enflammées, brûlant sous le signe de la passion. Et pourtant, marchant lentement en laissant perler quelques gouttes de sang de sa poigne, enfin retirée de son abri.
Il regarda sa main, baignant dans le sang, il ne la lâcha pas. Et, doucement, il releva sa tête… Jamais avec la taille actuelle de ses ongles il n'aurait pu se blesser ainsi. Se qui prouvait qu'il n'y en avait plus pour longtemps avant que quelque chose n'opère...

Certes, sa petite amie ne l'entendait certainement pas de cette oreille là. La jeune fille était plutôt maligne et il était parfois difficile de lui cacher des choses importantes. Le rapport qu'il avait fait sur les Réincarnation en était le parfait exemple. Sayome l'avait suivit en douce lors d'une des venus du garçon au manoir Yoruhana, son contact et informateur. Elle restait une fille et il était après tout normal qu'elle soit inquiète pour son petit ami. Elle reste néanmoins parfois trop naïve, et fonce tête béssée dans le danger sans y faire attention. Les gènes d'Inuyasha, à ce qu'il paraîtrait. Maxi s'en serait bien passé, justement. C'est ce qui rend parfois Sayome instable et qui oblige le jeune Tatsumiya à lui courir après, pour ne pas qu'elle se fasse attaquer par surprise. Bien entendu qu'elle gardait ses bons côtés. Comme le moment présent, par exemple. Dès qu'elle vit du sang couler la la main de Maxi, elle ne s'empêcha pas de venir voir ce qu'il avait. Elle le soigna même alors qu'il auvait très bien pu s'en occuper lui-même.

- " ...... "

Pour toutes réponses possibles, le jeune homme se contenta dans un premier temps de rester aussi silencieux que d'habitude. Aussi normlament que possible, Sayome voulait avoir les réponses à ses nombreuses questions. Mais ce n'était pas aussi facile qu'elle le pensait. Pour le moment, la Réincarnation préfèrait faire pérdurer le silence. Elle apprendrait très bientôt ce qu'elle soihaitait obtenir. Elle l'apprendrait par elle même, de la bouche de cette personne qu'lle disait voir aux côtés de Maxi. Ce n'était peut-être pas la meileure façon d'agir, mais il vallait mieux que sa petite amie comprenne d'elle-même.

- " La dissimulation est sagesse abrégée... Commença-t-il, en la regardant dans les yeux. Il vaut mieux parfois feindre d'exprimer ce que nous ne pouvons pas exprimer... " Acheva-t-il, en lui caressant doucement la tête avec une des ses mains.

Sayome se laissa toucher la tête. Elle comprit alors qu’il savait quelque chose. Elle devait alors de retenir pour ne pas trop lui poser de questions sinon, il finirait par la laisser là. Cela n’aiderait pas beaucoup le jeune couple. Maxi semblait plus songeur que jamais et un peu plus philosophe. Elle prit même le temps de le serrer aussi dans ses bras. Surtout qu’elle n’arrêtait pas de regarder la blessure qu’elle lui avait elle-même infligé lors d’un simple rêve. Comment pouvait-elle avoir attaqué lui et non l’autre, l’inconnu. Il était sûr que ceux-ci avaient une longue connexion entre eux. Sayome ferait en sorte de tout savoir même si elle devait y laisser sa vie… Elle ne désirait surtout pas savoir son secret dès que ce « jour » arriverait.

Ce fut à cet instant qu’elle entra dans une sorte de transe dans les bras de son petit-ami… Ses yeux devinrent livide sans y voir aucun signe d’âme, c’était comme si elle avait été aspiré par quelque chose… Elle se retrouva alors dans le même endroit que dans ses rêves d’attaques. Elle observait les alentours et avait, en main, son arc. Elle regardait partout, elle était juste devant le Goshinboku de son originel dont on y voyait les traces du passé. Elle flottait puisque ce n’était pas vraiment l’endroit. Elle flotta quelques mètres plus loin et se retourna vivement. Il était enfin là, tenant Maxi par les épaules assis sur le sol, apparemment inconscient… Elle fronça les sourcils et observa l’inconnu de ces rêves passés.

- Qu’est-ce que tu me veux ?

L’homme aux oreilles démones resta silencieux tout en souriant en coin. On n’y voyait aucune partielle de ses yeux qui n’étaient que de l’ombre… Ses cheveux ténèbres commencèrent alors à flottés par le faux vent et ceux de Sayome par la même occasion. Quand elle se regarda de nouveau, elle se vit alors dans le même kimono qu’Inuyasha avait l’habitude de porter. Elle regarda ensuite le démon avec un sourire forcé, toujours les sourcils froncés. Elle empoigna son arc et prépara une flèche.

- Cette fois, je ne te louperai pas !

Elle banda son arc en direction de l’homme qui lui sourit méchamment. Dès qu’elle tira sa flèche, tout devint flou et ce fut Maxi qui se mangea l’attaque, de nouveau. Elle resta immobile et devint effrayée. Ce fut à ce moment que Maxi enleva la flèche d’un coup sec. Ses cheveux s’allongèrent alors, faisant mettre Sayome pétrifiée par la peur. Cet homme était Maxi et Maxi était cet homme. Il avait réellement ce lien entre eux.

Sayome commença à pâlir et se retrouva de nouveau dans les bras de Maxi, inquiet… Ses yeux revinrent normaux. Elle regarda Maxi quelques secondes et laissa de larmes coulées sur ses joues…

- Je viens de comprendre maintenant… Il est en toi… S’il-te-plaît MAXI ! Je ne veux pas qu’il fasse du mal ! Et non plus, à toi…

Elle se mit à genoux et lui sauta au cou. Elle ne voulait plus se détacher de lui. Le jour où elle rencontrerait ce démon serrait peut-être le plus mauvais… à moins que tout change à ce moment-là… Cela dépendrait de l’endroit et le moment prévu à cet effet.

[HJ : Pour commencer, pardon d'avoir à dire ça, mais ta réponse ne m'a pas du tout inspiré. En plus de mon manque d'inspiration déjà existant...] --

Bien entendu le jeune homme n'était pas tout à fait convaincu, quant à la réaction de sa petite amie. Il savait pertinemment qu'elle n'allait pas penser un seul instant qu'il n'y avait rien. Elle n'était pas tout de même aussi naïve que cela. Penser à autre chose... Il ne fallait pas montrer à Sayome qu'il était séptique. Par exemple, huummm... Tiens, les roses. Les Roses, l’avait toujours fascinée. D’ailleurs, il y a une métaphore que le jeune homme aimait particulièrement. Celle qui dit que « La Vie est une Rose dont chaque pétales est un rêve et chaque épines est une réalité. »
Évidemment cela n'était pas d’une profondeur inouïe, mais c'était tout de même beau, et ça suffisait à le séduire.

Il aurait bien entendu tout aussi bien citer un beau « Qu'y a-t-il dans un nom ? Ce que nous appelons rose, Par n'importe quel autre nom sentirait aussi bon. » Ou un « À Noël je n'ai pas plus envie de rose que je ne voudrais de neige au printemps. J'aime chaque saison pour ce qu'elle apporte. » Ces quelques phrases philosophiques suffisaient simplement à raviver la motivation du garçon. Et pendant les quelques secondes que Maxi passa à nous raconter sa fascination pour les roses, il ne se rendit pas tout de suite compte que Sayome était dans une sorte d'évanouissement. Sans ne rien avoir le temps de faire, la jeune fille se réveilla d'elle même. Paniquée, certes, mais réveillée... Même si sur le coup le jeune Tatsumiya ne compris pas tout de suite ce que Sayome tentait temps bien que mal de lui articuler, il savait que c'était important. Quelque chose de bien trop important pour être dévoilé pour l'instant...

" Il n'y a pas de chemin trop long à qui marche lentement et sans se presser; il n'y a pas d'avantages trop éloignés à qui s'y prépare par la patience. Commença-t-il, ne se rendant compte que trop tard que sa phrase était plutôt difficile à comprendre. La patience commence avec des larmes, et, à la fin, trouve le sourire. Enchaina et termina le jeune homme, serrant Sayome dans ses bras et fermant doucement les yeux.

Malgré qu'elle soit dans ses bras, elle voulait tout comprendre. Elle voulait tout savoir. Elle était tannée d'attendre et de chercher comme une folle pour les réponses à ses questions. Elle devait toujours se contenter de ce qu'il avait dire en retour. Elle laissa ses yeux cachés dans son épaule et laissa couler quelques larmes. Toute cette aventure qui commencait de nouveau à cause de ce genre de chose la dérangeait grandement.

Maintenant quelques morceaux de la perle manquaient toujours à l'appel, elle devait toujours compter sur ses pouvoirs. Et si Naraku devait tous les retrouver avant elle et Inuyasha puis tous les autres, tout serait fini d'eux, ils se feraient rasés de la carte. Elle serra légèrement sa chemise et lui fit un gros câlin.

Depuis que Totosai lui avait dit qu'elle pourrait obtenir une toute nouvelle attaque avec des flèches, elle devait partir pour une grotte dans les montagnes et aller dans le monde des morts où le père d'Inuyasha est exposé.
Elle invita Maxi à s'asseoir sur un petit banc en dessous d'un cerisier typiquement tradionnel.

- Maxi... Je voudrais changer de sujet. Je sais qu'il faudra attendre au bon moment. Je viens de comprendre.

Elle sentit sa gorge se serrer. Elle prit son courage à deux mains pour le lui dire.

- Demain, je ne serrai pas en classe. Je pars en quête d'une nouvelle attaque comme le "Adamant Barrage" qu'Inuyasha a. Non seulement que ce voyage va durer trois jours, je ne sais pas si je vais être revenue à temps pour le combat contre Naraku... Je dois aller dans le monde des morts pour l'obtenir, et ce n'est pas la porte à côté... C'est pour ça, que je te demande, si tu veux m'accompagner. Je dois me battre contre le descendant actuel du monstre de Cristal qu'Inuyasha a tué, il y a environ un an... C'est le seul moyen que j'ai pour avoir plus de force.

Elle lui prit les mains et les serra légèrement.

- S'il y a quoi que problème, je pourrai compter sur toi, pour me donner un coup de main... Si je me sens déjà dans un mauvais état, mon côté mauvais risque de prendre le dessus...

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